Alors que la transformation numérique s’accélère dans le monde, le CIGI continue de diriger un travail crucial visant à développer ses principes et ses normes, et recommande des politiques novatrices concernant ses retombées vastes et rapides.
Le CIGI reçoit des demandes concrètes et urgentes d’institutions multilatérales, de gouvernements, du secteur privé et du secteur sans but lucratif à cet égard. Face à ces changements technologiques rapides, nombre d’institutions ne sont plus adaptées à leur mission. Elles ont besoin de politiques adaptables et novatrices pour relever les défis de la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA), des monnaies numériques, de la guerre automatisée, des cyberattaques, de la désinformation et d’autres menaces à nos démocraties et à notre santé mentale.
Cette année, j’ai eu le privilège de m’adresser à des comités parlementaires, à des gouvernements et à des groupes étrangers afin de défendre les idées politique et scientifiques du CIGI dans ces domaines, dont le Royal United Services Institute de London et l’ambassadeur Stéphane Dion de l’ambassade du Canada, en France. D’autres partenaires étrangers, comme le Forum sur l’information et la démocratie, peuvent jouer un rôle majeur dans la promotion des cadres et des normes dont le monde a besoin.
Préconisé par le CIGI, le nouveau comité du Cabinet sur la sécurité nationale et le renseignement est un progrès important. Il arrive à point nommé pour répondre aux questions sur l’ingérence électorale et le rôle du Canada dans le maintien de la sécurité à l’étranger, surtout en Ukraine.
Les plateformes numériques et fondées sur l’IA peuvent continuer à profiter immensément à nos sociétés. Mais, face à la montée fulgurante de l’IA génératrice, nos sociétés se demandent, à juste titre, comment les gouverner efficacement pour maintenir la sécurité. Le travail du CIGI visant à accroître la sécurité des espaces numériques est un excellent exemple de solution fondée sur des recherches et des données exhaustives et la consultation directe de femmes, de filles et de personnes LGBTQ+ qui subissent de façon disproportionnée les méfaits de la violence véhiculée par la technologie.
Jim Balsillie
Président, Conseil d’administration du CIGI