« Personne ne sait comment susciter la confiance dans l’IA ni si les efforts servant à promouvoir une IA fiable seront efficaces. En bout de ligne, cette responsabilité incombe aux développeurs de l’IA, aux personnes chargées de déployer l’IA ainsi qu’aux décideurs qui régissent l’IA. »
Susan Ariel Aaronson sur les défis des systèmes de l’IA qui évoluent rapidement
Dans la foulée du lancement de ChatGPT, des experts du CIGI sont rapidement descendus dans l’arène. En collaboration avec le Council on Foreign Relations, le président du CIGI, Paul Samson, a déclaré que tant les avantages que les méfaits pourraient être énormes, et relevé que toutes les scènes politiques, y compris l’intégrité démocratique, les marchés du travail, l’éducation, la concurrence commerciale, la création artistique et la science, seraient touchés.
L’agrégée supérieure, Elizabeth Renieris, a expliqué que le meilleur moyen de suivre le rythme des progrès de l’IA consistait, à l’instar de l’IA, à utiliser les outils que nous avons déjà. Éviter que la technologie aille à l’encontre des intérêts humains et sociétaux demeure une préoccupation centrale, comme Marie Lamensch l’a constaté concernant le potentiel de ChatGPT de perpétuer des stéréotypes nuisibles sur les genres. Mais, en dépit des craintes, Joël Blit a écrit dans le Toronto Star qu’il nous faut tirer parti du pouvoir de l’IA pour améliorer les choses, et non pas interrompre son développement.