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« Les débats sur l’intelligence artificielle ont tendance à porter sur l’égalité, la protection des renseignements personnels et la liberté d’expression…mais ces systèmes influent aussi sur bien d’autres droits, dont notre droit collectif à la liberté de pensée. »

Maroussia Lévesque à propos de la nécessité de réglementer l’IA

Nous aimons croire que nos pensées les plus secrètes sont entièrement privées, impénétrables et à l’abri des personnes et des plateformes avec lesquelles nous interagissons en ligne. Cependant, grâce aux progrès technologiques et à des algorithmes sophistiqués, les plateformes numériques peuvent détecter notre état d’esprit et même prédire nos actions. Pire, comme Susie Alegre l’a relevé, cette information peut servir à nous punir juste pour nos pensées, et ainsi constituer des menaces existentielles à partir d’une simple opinion politique ou d’une orientation sexuelle.

Tandis que la liberté de pensée est protégée en vertu du droit international, il est crucial de garantir les droits de la personne, actuellement grugés par de nouveaux outils de marketing et des campagnes de désinformation. Le CIGI forme actuellement une équipe d’experts interdisciplinaires pour déterminer ce que ce droit inaliénable signifie à l’ère du numérique. L’agrégée du CIGI Maroussia Lévesque a recommandé des moyens bien précis par lesquels le gouvernement du Canada peut répondre dans ses règlements sur l’IA.

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Rapport annuel 2023