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« Il y a des milliards d’appareils utilisés par des milliards de personnes, qui génèrent des quantités de données incroyables, et nous ne savons pas vraiment ce que les grandes entreprises technologiques font de ces données. Les organisations chargées d’élaborer des normes à cet égard [se demandent] comment encadrer cette nouvelle économie des mégadonnées de façon à ce que tout le monde y gagne. »

Michel Girard dans la video qui explique pourquoi l’économie des données a besoin de normes

En ce qui concerne les produits fabriqués — les automobiles, par exemple — les normes permettent aux consommateurs d’avoir l’assurance que le produit est sécuritaire et fonctionne correctement. Mais, qu’en est-il des actifs incorporels comme les données? Au vu des résultats du travail de recherche de Michel Girard, il est clair que les normes n’ont pas suivi le mouvement. Or, en l’absence de normes conçues pour gérer les risques qui les accompagnent, les mégadonnées provoqueront presque certainement des préjudices involontaires et imprévus, écrit-il. C’est pourquoi on a créé le Collectif canadien de normalisation en matière de gouvernance des données par l’intermédiaire du Conseil canadien des normes.

Michel Girard axe également ses travaux de recherche sur un domaine qui connaît actuellement une croissance explosive : l’Internet des objets (IdO). En l’absence de normes mondiales visant à assurer la cybersécurité des dispositifs de l’IdO, les consommateurs risquent de ne pas être protégés et leurs appareils pourraient servir à des attaques cybernétiques. Par ses travaux de recherche, le CIGI aide directement le Conseil stratégique des DPI à élaborer des normes pour les dispositifs de l’IdO.

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Rapport annuel 2020